La vente d’une parcelle se résume en ce qu’une personne accepte de céder une portion de terre à une autre personne. Cette dernière prend le bien en contrepartie d’une somme déterminée. Aussi simple que paraisse cet échange, des vérifications sont parfois nécessaires afin de confirmer le bon état d’usage du terrain. C’est le cas de l’étude géotechnique. Cet article décrit les conditions dans lesquelles elle doit être obligatoirement réalisée.
Qu’est-ce qu’une étude géotechnique ?
On désigne par étude géotechnique, celle qui vise à vérifier l’état des sols d’un terrain. Elle est réalisée par un expert comme le Bureau d’étude géotechnique Jacob qui est une référence dans le domaine. Des recherches géotechniques permettent d’être fixé sur deux points. Premièrement, vous connaitrez les caractéristiques mécaniques du terrain qui est censé supporter une construction.
Le second point consiste en une évaluation et une prise de connaissance des risques naturels présents dans l’environnement. Logiquement, la prise de conscience des risques liés à l’environnement permettra d’anticiper les impacts que ceux-ci pourraient avoir sur une éventuelle construction.
Techniquement, une étude géotechnique permet d’obtenir la géologie du sol. Il s’agit de faire l’inventaire des types de sols rencontrés. Elle fournit aussi le niveau piézométrique. Plus simplement, ce niveau n’est autre que la profondeur de la surface des nappes. Elle est trouvée grâce à la mesure de la ressource en eau sur le terrain. Pour finir, l’étude vous permettra de prendre connaissance des premières caractéristiques de votre sol.
La réalisation d’une telle étude offre l’occasion de connaitre les premières caractéristiques du sol. Les résultats obtenus sont ensuite interprétés puis clairement assimilés. Ceux-ci restent précieux au maitre d’ouvrage. Les informations qui lui parviendront lui permettront de définir le type de fondation à réaliser pour le projet.
Quand doit-on procéder à une étude géotechnique ?
L’étude géotechnique est une opération complexe qui nécessite le savoir-faire d’une structure experte. Bien qu’elle permette de recueillir de précieuses informations, elle n’est obligatoire que dans certains cas. Elle doit répondre aux conditions émises à travers la loi d’évolution du logement de l’aménagement et du numérique (ÉLAN). Cette disposition légale du 23 novembre 2018 implique uniquement les terrains non bâtis constructibles.
Une étude géotechnique est obligatoire pour vendre une parcelle non bâtie constructible. Elle l’est aussi pour la construction des maisons individuelles. Mais elle n’est nécessaire que sous une condition connue d’avance. Il faut que le terrain dont il est question soit situé dans une zone estimée vulnérable. Il doit être question d’une zone exposée au phénomène de mouvement de terrain différentiel consécutif à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
Les sols argileux font partie des types de sols très concernés par une telle étude. En effet, elles sont à la base de plusieurs sinistres qui impactent significativement les maisons individuelles. Lorsqu’un terrain est concerné par l’étude de sol géotechnique, il revient au vendeur de fournir l’étude. Ensuite, il devra joindre le résultat de l’étude réalisée à l’acte authentique de vente ou à la promesse de vente.
