Le guide suivant décrit les 10 étapes simples à suivre pour ajouter un toit à un bâtiment conventionnel. Chacune d’entre elles met l’accent sur la nécessité d’intégrer chaque couche du toit dans un système de toiture complet capable de résister aux éléments naturels.
Etape 1 : Enlevez l’ancien toit
La première étape est peut-être la plus évidente : vous devez décaper l’ancien toit pour préparer l’installation du nouveau. Même si vous avez seulement l’intention d’installer un nouveau solin et une nouvelle sous-couche, vous devez d’abord arracher l’ancien toit.
Lorsque vous enlevez les couches extérieures, veillez à enlever ou à écraser les clous que vous trouvez-vous ne souhaiteriez pas que ces clous s’enfoncent dans les nouveaux bardeaux que vous allez installer.
Etape 2 : Installez une sous-couche
À ce stade, vous devriez avoir un toit totalement exempt de débris. Sinon, vous pouvez toujours utiliser votre compresseur d’air pour nettoyer la surface.
L’étape suivante consiste à appliquer une sous-couche autocollante sur le revêtement du toit nu. Cette sous-couche doit être imperméable, car elle servira de barrière contre le vent, la pluie et la neige. En fait, certains codes de la construction prescrivent maintenant la quantité de sous-couche à appliquer et la surface du toit qu’elle doit couvrir.
Comme cette sous-couche adhère très bien à la structure d’un bâtiment, vous remarquerez peut-être qu’il reste encore une partie de l’ancienne sous-couche. Si vous ne pouvez pas l’enlever complètement, ce n’est pas grave, mais assurez-vous que la surface du toit est aussi plane que possible.
Recouvrez la sous-couche avec du papier goudronné
La mesure suivante consiste à ajouter une autre couche de protection par-dessus la sous-couche. Vous devez utiliser du papier feutre n° 15 ou n° 13 (également appelé « papier goudronné »), que vous pouvez trouver dans tous les magasins de bricolage.
Ce feutre a été spécialement traité avec un mélange d’asphalte ou de composition d’asphalte pour le rendre imperméable à l’eau. Lorsque vous montez sur le toit, veillez à ce que chaque couche successive se chevauche d’environ 5 cm.
Ce chevauchement contribue à renforcer les propriétés de résistance à l’eau de votre toit, ce qui réduit la probabilité que des vents violents puissent souffler de l’eau entre les couches.
Etape 3 : Ajoutez des solins
Afin de rendre le nouveau toit aussi esthétique que possible, la plupart des propriétaires aiment installer des solins de larmier le long de l’avant-toit.
Vous pouvez simplement clouer ce solin pour le maintenir en place. Ce larmier empêche tout matériau de s’enrouler sur le bord et donne à votre toit un bel aspect fini.
Vous pouvez également poser un solin dans les vallées de votre toit, car c’est là que l’eau a tendance à s’accumuler après une forte pluie ou une chute de neige importante. En outre, vous devez appliquer un solin sur toute structure dépassant du toit, comme les cheminées ou les évents. Retrouvez plus d’idées sur la pose de votre toiture sur Gabaye Toiture.
Etape 4 : Posez les bardeaux de départ
Les spécialistes de la toiture appellent « bardeaux de départ » les premiers bardeaux posés sur le toit. Il est important de les placer et de les orienter correctement, car ils constituent la base des rangées successives que vous allez poser.
Il est donc recommandé d’utiliser des lignes de craie pour vous guider. Vous devez trouver le centre du toit au sommet. De là, tracez un trait de craie vertical. En utilisant cette ligne comme guide, vous travaillerez ensuite à gauche et à droite de cette ligne selon un schéma régulier. Pour certains types de toit, vous préférerez peut-être travailler de gauche à droite.
Etape 5 : Installez les bardeaux
C’est là que vous commencerez à poser la couche extérieure du toit de votre bâtiment. Si vous ne l’avez pas encore fait, vous devez déplacer les lourds sacs de matériaux de couverture sur le toit.
Alors que vous vous préparez à poser la première rangée, il vous suffit de couper les languettes des formes à 3 languettes et de les appliquer avec leur couche adhésive auto-scellante. Les languettes doivent être orientées vers le haut le long de l’avant-toit.
La plupart des spécialistes de la toiture vous conseilleront de poser la première rangée en léger surplomb avec le bord d’égouttement. Ce débord ne doit pas dépasser de plus de ¼ d’un pouce le bord d’égouttement.
Gardez également à l’esprit le principe de chevauchement. En vous déplaçant sur le toit, vous devez vous assurer que chaque nouvelle couche chevauche légèrement la précédente.
Etape 6 : Clouez les couches
Les toits doivent être protégés au maximum du vent et de la pluie, ce qui signifie, bien sûr, que vous devrez veiller à ce que vos matériaux soient bien fixés à la surface. Pour ce faire, il suffit de les clouer.
Clouez chaque couche de bardeaux directement par-dessus et au même niveau que les bardeaux de départ.
Vous pouvez choisir le nombre de clous que vous utilisez pour chaque couche, mais la norme est de quatre par bardeau. Dans certaines régions où les rafales ou les vents sont particulièrement forts, vous pouvez en utiliser jusqu’à six.
Etape 7 : Recouvrez le faîte
Le faîte est le sommet du toit. Sur un bâtiment traditionnel, ce faîte est très facile à trouver – c’est simplement la zone supérieure où les deux côtés inclinés du toit se rencontrent. Il est important de recouvrir le faîte afin de donner au toit une protection supplémentaire.
C’est une marche souvent négligée, mais un faîtage parfaitement droit est essentiel pour protéger pleinement votre toit.
Etape 8 : Scellez les clous exposés et enlever les débris
Cette dernière étape est en fait une étape de nettoyage final où vous vous occupez de tous les petits détails. Par exemple, il se peut que certains clous dépassent encore, vous devez donc tout marteler à plat et sceller les clous exposés. Vous devez également penser à sceller tout solin exposé.